L'autorité environnementale épingle la SNCF sur la LGV Bordeaux-Toulouse

Aux yeux de l'autorité environnementale, l'étude d'impact du futur projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, développée par la SNCF et le gouvernement, laisse à désirer. Ce n'est qu'un jugement intermédiaire qui, néanmoins, émane comme une vive critique du plan, désigné Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO).

Des zones d'ombre persistent

C'est la portée du projet telle que présentée dans l'étude d'impact qui suscite le décryptage critique de la part de l'autorité environnementale. S'agit-il du plan détaillé de la future ligne entre Bordeaux et Toulouse ? Ou est-ce uniquement axé sur les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (AFNT)? Selon nos confrères de 1001gares.fr, "la confusion persiste".

Critiques sévères

Mais les critiques ne se confinent pas uniquement à cette ambiguité. La dénonciation est formelle. L'analyse de l'actualité environnementale, la justification de l'alternative proportionnelle à ses incidences écologiques, et le contenu du projet figurent parmi les points d’achoppement, selon l'autorité environnementale.

Aucune nouveauté significative

Les experts estiment que l'étude d'impact est dépassée et ne contient que peu d'informations innovantes. Pour eux, cette situation rend impossible la formuation d'un avis sur une demande d'autorisation environnementale, mettant ainsi un frein à l'avancement du projet.

Réactions mitigées de la SNCF

En réponse à ces bouleversements, SNCF Réseau, qui dirige et orchestre l'ensemble des opérations du GPSO, s'engage à apporter les informations et les précisions requises. Mais qu'en est-il véritablement de leur engagement à prendre en compte les enjeux environnementaux du projet ? Seuls les faits nous le diront.

La ligne reste floue

La position des services gouvernementaux tient également sur un fil. Ils indiquent engageant actuellement un dialogues avec la SNCF. Le but ? Apporter des solutions aux remarques émises par l'autorité environnementale et assurer une meilleure insertion du projet dans son environnement. Malgré tout, il est claire que l'avenir de ce projet reste incertain.

Oppositon au projet

Cet avis controversé ne semble pas remettre en cause la réalisation de l'opération AFNT, selon la préfecture de la Haute-Garonne. Cependant, ce projet qui a mis des années à sortir des cartons risque de donner du fil à retorde aux opposants qui mettent en lumiere ses failles.