La conclusion des tests du nouveau TGV-M réalisés dans le Trégor

En juillet dernier, SNCF a mené des essais de son futur Train à Grande Vitesse (TGV), le TGV-M, entre Plouaret (22) et Morlaix. L'expérimentation sur une ligne non-habituée à de telles vitesses résulte d'une volonté de tester les capacités de "shuntage" des trains selon David Goeres, le maître d'œuvre du projet TGV-M à la SNCF. Par "shuntage", il faut entendre la technique qui assure une distance de sécurité adéquate entre différents trains circulant sur la même voie. C'est une nécessité absolue, surtout dans le contexte d'un TGV qui nécessite plus de 3km pour s'arrêter à une vitesse de 320 km/h, comme souligné par Goeres.

Lancement du nouveau TGV-M : un aperçu de l'avenir des voyages ferroviaires

La mise en place de la cinquième génération de TGV, connue sous le nom de TGV-M, est attendue pour 2025. Avec son lancement, la SNCF promet des avancées significatives dans la technologie des trains à grande vitesse.

Pourquoi des essais sur une voie à basse vitesse?

Vous pourriez vous demander pourquoi la SNCF effectue des essais de son futur train à grande vitesse sur une voie où les trains ne circulent pas à des vitesses aussi élevées. La raison principale est relative à la sécurité. Ils essaient de tester une technique cruciale dite de "shuntage".

Le "Shuntage", qu'est-ce que c'est?

Le "shuntage" est une technique qui maintient des distances de sécurité appropriées entre différents trains circulant sur la même voie. C'est une nécessité impérative, en particulier dans le cas des trains à grande vitesse.

Sécurité à grande vitesse: un défi pour SNCF

La conduite à haute vitesse pose un certain nombre de défis uniques. Par exemple, un TGV a besoin de "un peu plus de 3 km pour s'arrêter lorsqu’il circule à 320 km/h", selon David Goeres. Cette impressionnante distance d'arrêt rend le respect des distances de sécurité encore plus crucial dans le contexte des trains à grande vitesse.

Responsabilité du conducteur

La question de la sécurité dépasse largement la seule responsabilité du conducteur. En effet, comme l'explique Goeres, "contrairement à l’automobile, avec de telles distances d’arrêt, le respect des distances de sécurité ne peut pas reposer uniquement sur le conducteur" dût de l'importance de maintenir un contrôle rigoureux de la sécurité des chemins de fer.