Édouard Philippe fait pression sur Élisabeth Borne au sujet du TGV Paris-Normandie

Durant sa visite au Havre le 25 juillet, dans le but de discuter de l'avancement de l'industrie verte et d'annoncer une subvention de 23 millions d'euros pour les universités normandes, Élisabeth Borne a été confrontée à une requête surprise de son prédécesseur, Édouard Philippe à propos d'un sujet local de première importance : une nouvelle ligne TGV entre Paris et la Normandie.

Un message clair de la part de l'ex-Premier Ministre

« Madame la Première ministre, je ne peux pas vous accueillir dans cet hôtel de ville du Havre sans évoquer un sujet », a déclaré Édouard Philippe à l'issu de son discours. Faisant allusion aux responsabilités antérieures et actuelles d'Elizabeth Borne, il a souligné l'importance particulière de ce sujet pour elle, étant donné qu'elle a été ministre des Transports dans son gouvernement et élue du Calvados.

Une plaidoyer ambigüe

Connaissant parfaitement l'importance de l'art de persuader, Édouard Philippe a utilisé un mélange de flatterie et en gardant le suspense. Il a finalement évoqué le sujet controversé : « C’est ce qu’on appelle la ligne nouvelle Paris-Normandie ». Ajoutant sa petite requête, il a poursuivit : « Si l’envie vous en prenaît de nous en dire un mot, madame la Première ministre, je ne voudrais pas vous commander non plus, enfin si l’envie vous en prenaît, on serait très heureux ».

La position de la Première ministre Élisabeth Borne

En réponse à la demande de Édouard Philippe, Élisabeth Borne a affirmé qu'elle partageait cette attention sur le sujet. « Je pense que réaliser cette ligne nouvelle Paris-Normandie, c’est une question d’équité », a conclue la Première ministre. Contrairement aux conseils de report du Conseil d'orientation des infrastructures, elle a promis l'achèvement de ce projet d'ici la fin de l'année, selon le calendrier initial.