Escroquerie: un email prétendant être de la SNCF propose une carte Avantage pour seulement 0,99 euro

Récemment, une nouvelle arnaque visant les usagers de la SNCF a été mise à jour. Un faux e-mail circule, prétendant offrir une carte Avantage à 0,99 euro tandis qu'elle coûte véritablement 49 euros par an. Stratégiquement conçu, ce mail imite remarquablement celui de la compagnie ferroviaire, ce qui laisse les destinataires peu méfiants tomber dans le piège.

Une tentative de hameçonnage bien orchestrée

Cette arnaque, réputée sous le nom de "phishing" ou hameçonnage, est une tactique d'escroquerie en ligne visant à soutirer des informations personnelles et bancaries des usagers par le biais de communications frauduleuses. Sous la signature "SNCF Connect", le message frauduleux se présente comme l’une des offres promotionnelles de l’entreprise.

Les détails trompeurs de l'arnaque

Sophistiquée jusqu'aux moindres détails

Sophistiquée, l’arnaque se manifeste sous la forme d’un e-mail ressemblant presque parfaitement à ceux émis par la SNCF. Elle reprend le même format, la même typographie et se pare des mêmes couleurs que l'entreprise.

Le seul indice révélateur

Le seul indice qui peut éveiller la suspicion réside dans un détail minuscule : un espace superflu entre la fin d'une phrase et son point. Le but ultime est d'amener l'usager à cliquer sur le lien qui redirige vers un site web frauduleux.

Effets de cette arnaque et réactions de la SNCF

Une fois la victime sur la page frauduleuse, ses données bancaires peuvent être facilement volées après avoir été entrées pour concrétiser la supposée offre. Alertée, la SNCF a déclaré qu'une telle offre n’existe pas en réalité. Les services juridiques de cette société tutélaire sont désormais "sur le coup".

La SNCF porte plainte

Devant la gravité de la situation, la SNCF a décidé de porter plainte. Une initiative louable, visant à mettre fin à cette escroquerie qui s'est également propagée sur les réseaux sociaux, en particulier Facebook. Rassurant ses clients, la SNCF affirme qu'aucune fuite de données n'a été observée pour l'heure. Le ou les auteurs de cette manœuvre frauduleuse restent néanmoins non identifiés.