La SNCF confrontée à une contreverse sur une fraude cashback

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Article publié le jeudi 20 juillet 2023

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Par Andre Andre

En un temps où les transactions en ligne sont de plus en plus courantes, le site officiel de la SNCF et son application, 'SNCF Connect', se sont trouvés mêlés à une affaire d'arnaque apparente. Cette escroquerie, masquée sous la forme de cashback, a été tolérée par la compagnie ferroviaire elle-même.

La SNCF confrontée à une contreverse sur une fraude cashback

Une proposition de cashback trompeuse

Après avoir effectué une commande en ligne, les voyageurs s'aperçoivent d'une présentation inhabituelle attachée à leurs achats. En partenariat avec 'Webloyalty', une entreprise de services en ligne, la SNCF offre un remboursement partiel du coût des billets à travers une initiative nommée 'Remises et réductions'. Cette possibilité semble aller contre la volonté de plusieurs clients qui, sans le savoir, ont souscrit à un plan d'abonnement par le biais du bouton continua' qui se trouve dans la plateforme.

L’abonnement caché derrière l’offre

Lorsqu'ils entrent en accord pour le cashback, les clients ne sont en réalité inscrits que pour un abonnement mensuel de 18 euros. Cela leur donne le privilège d'être occasionnellement remboursés de leurs achats en SNCF sous forme de cashback. Cependant, le souci réside dans le fait que les conditions générales sont inscrites en petits caractères avec des explications qui prêtent à confusion. De nombreux utilisateurs ignorent cette information et se trouvent donc inscrits involontairement à ce service, ce qui explique les prélèvements automatiques mensuels sur leur compte en banque.

La SNCF doit agir rapidement

Cette pratique a été critiquée sur les réseaux sociaux malgré sa légalité, comme l'a déclaré le gouvernement il y a quelque temps. Sous l'impulsion de Philippe Latombe, député Renaissance, le gouvernement est finalement incité à intervenir. Depuis la fin de l'année 2022, il appelle à une action et assure avoir obtenu des garanties solides.

Engagements et actions futures

Selon un tweet publié le 18 juillet, Philippe Latombe affirme avoir obtenu une promesse du ministre des Transports, Clément Beaune. Dès septembre, le gouvernement devrait exercer une pression sur le site de la SNCF pour interdire l'offre de Webloyalty. Des échanges avec l'entreprise de transport sont prévus pour clarifier la situation.

Les enjeux de cette problématique

Bien que Webloyalty n'ait jamais été condamnée en France, la DGCCRF a déjà comparé ces offres de cashbacks payants à des 'pratiques commerciales trompeuses'. L'entreprise a également subi les foudres de la justice italienne avec une amende de 800 000 euros en 2014. Ce type d'offre, pourtant légal en France, devient problématique lorsqu'il est proposé par une entité publique telle que la SNCF car cela peut tromper les utilisateurs qui font confiance aux plateformes officielles.

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